Ara Militaire.

Règne.

Animalia.

Embranchement.

Chordata.

Sous-embranchement.

Vertebrata.

Classe.

Aves.

Ordre.

Psittaciformes.

Famille.

Psittacidae.

Genre.

Ara.

Nom Latin.

Ara militaris.

 

Description.

 

Le ara militaire est à dominante verte avec le dessus des ailes ainsi que le bas du dos et le croupion sont bleues, la queue est rouge brunâtre avec les extrémités des plumes bleues, le front est rouge et le bec noir.

 

Ce grand oiseau mesure environ 70 cm, et pèse en moyenne 1kg.

 

Habitat naturel.

 

Il vit principalement en montagne, dans les régions tempérées semi-arides et dans les forêts tropicales, près des cours d'eau mais fréquente aussi la zone côtière.

 

Durant l'été, on peut le trouver à des altitudes atteignant 2 500 m alors qu'en hiver, il descend dans les grands ravins.

 

Il vit de principalement à l'ouest du Mexique et jusqu’à la Bolivie, au Nord-Ouest de l'Argentine et à l'extrême ouest du Venezuela.

 

 

Captivité.

 

Ce sont des oiseaux très affectueux et très intelligents qui apprennent facilement à imiter et à parler.

 

On retrouve de nombreux jeunes nés en captivité malgré le fait qu'un couple peut attendre de nombreuses année, variant de 3 à 5ans, avant de se reproduire.

 

Il est conseillé d'installer un nichoir de 55 par 55 et 85 cm, avec un trou de vol de 17 cm de diamètre, en bois épais (4 cm).

 

Chaque couple devra disposer d'un nichoir tout au long de l'année, car les oiseaux aiment y dormir.

 

Ils peuvent se montrer extrêmement protecteurs et donc agressifs envers leur propriétaire pendant la reproduction.

 

Dû fait de leur impressionnante envergure, ils demanderont une grande cage voir au mieux une volière.

 

Longévité.

 

Les Aras Militaire peuvent vivre jusqu’à 60ans.

 

Comportement.

 

L’ara militaire émet des sons rauques en vol ou quand il est posé mais on peut aussi entendre des cris aigus.

 

Il vole habituellement en couple, parfois en groupe et peut aussi planer.

 

Pendant ces vols, les deux partenaires d’un couple volent ensemble, l’un près de l’autre.

 

Son bec est bien adapté au mode de déplacement de l’oiseau et lui sert de troisième pied lorsqu’il grimpe.

 

L’ara militaire vit en couples ou en groupes familiaux mais il est souvent vu en bandes d’une quarantaine d’oiseaux aux dortoirs communs, quand ils s’installent pour la nuit dans les grands arbres ou sur les façades des falaises.

 

Quand ils se reposent à la mi-journée, ils se perchent sur des arbres morts exposés et au sommet des branches.


L’ara militaire effectue quelques déplacements saisonniers pour trouver des fruits bien particuliers.

 

L’ara militaire a un vol rapide et direct, avec des battements lents et peu profonds.

 

Il peut cependant atteindre des vitesses de 55 km à l’heure.

 

Alimentation.

 

L’ara militaire se nourrit principalement de noix et de fruits dans les palmiers et les ficus.

 

Mais il consomme aussi d’autres sortes de matières végétales quand il est dans les arbres.

 

Il est capable de casser et d’ouvrir des fruits aux coques très dures, grâce à son bec robuste.


L’ara militaire, comme d’autres Psittacidés, visite les amoncellements d’argile le long des rives des cours d’eau.

 

Ces oiseaux se rassemblent à ces endroits afin de lécher cette argile qui a le pouvoir de les désintoxiquer des poisons contenus dans les végétaux qu’ils consomment.

 

Reproduction.

 

À l'état naturel, l'ara Militaire niche dans des trous creusés par les pics et dans les cavités des falaises calcaires.

 

La saison de reproduction a lieu de janvier à mars, mais elle peut varier selon l’endroit, la femelle pond en général 2 ou 3 œufs qu'elle couvera durant 25 à 28 jours.

 

Le mâle la nourrit en dehors du nid pendant cette période, tout comme il lui apporte de la nourriture pour les petits.


Les jeunes quittent le nid au bout de 12 semaines après la naissance.


Les partenaires sont monogames et restent ensemble pour la vie.

 

Ils effectuent des acrobaties aériennes pendant les parades nuptiales.

 

 

Statut à l'État Naturel.

 

L’ara militaire est commun localement dans certaines zones retirées, mais son nombre diminuent fortement car cette espèce est sensible à la perte de son habitat à cause de l’éclaircissage des terres et de la déforestation pour le bétail et l’agriculture.

 

Le piégeage pour le commerce illégal et l’usage de ses plumes colorées en tant qu’ornements sont des faits importants qui accentuent son déclin.


Cette espèce est classée comme étant Vulnérable sur la liste rouge de l'IUCN.

 
 



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